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Les lunettes de la vérité : l’aventure de Mohammed et le mystère à l’école 18

Super Qamis 18

Tôt un matin, dans son appartement semblant frôler les nuages, Mohammed fut brusquement réveillé par le bruit de son réveil tombant à terre. À côté, Minou, son chat espiègle, le regardait avec des yeux innocents. « Minou, tu ne manques jamais une occasion de me surprendre ! » s’exclama Mohammed, repoussant doucement son chat joueur. Il rit légèrement, appréciant les pitreries matinales de son compagnon à quatre pattes.

Après ses invocations matinales et sa prière, Mohammed se dirigea vers sa commode pour se préparer pour l’école. Cependant, ses affaires semblaient avoir disparu. Il chercha partout, se demandant si Minou n’avait pas appris un nouveau tour. Mais se rappelant le hadith sur les accusations sans preuve, il se corrigea. « Non, ce n’est pas ton style, Minou. »

Juste à ce moment, Oumi entra, tenant son sac d’école. « Je l’ai pris pour y ajouter des biscuits, » expliqua-t-elle en souriant. Mohammed, riant de son erreur rapide d’avoir suspecté Minou, remercia Oumi et s’excusa auprès de Minou, qui cligna des yeux, imperturbable.

Au petit déjeuner, Mohammed se prépara un bol de céréales avec du lait. Alors qu’il prononçait « Bismillah » et s’apprêtait à manger, Minou sauta soudain sur la table, attiré par l’odeur du lait. Avant que Mohammed ne puisse réagir, Minou commença à boire le lait de son bol. « Minou, maintenant tu manges mes céréales aussi ? » s’exclama-t-il, à moitié amusé, à moitié exaspéré. Secouant la tête avec un sourire, Mohammed se servit un autre bol, pendant que Minou continuait de laper le lait, content de son petit exploit matinal.

À l’école, une étrange affaire agitait les élèves : des objets disparaissaient mystérieusement. « Peut-être qu’il y a un voleur avec une cape d’invisibilité parmi nous ! » suggéra Mohammed en plaisantant, alors qu’il se joignait à ses amis Zyad et Rayanne pour mener l’enquête.

Zyad, équipé d’une loupe, se mit à suivre des miettes de gomme sur le sol. « Ces miettes nous mèneront droit au coupable ! » déclara-t-il avec un air sérieux mais amusant, captivant l’attention des autres élèves.

Rayanne, toujours dans l’esprit de l’enquête, posait des questions fantaisistes. « Avez-vous vu des règles se faufiler discrètement dans les sacs ? » demandait-il , faisant sourire les élèves autour de lui.

Leur enquête, pleine d’humour et de créativité, amusait leurs camarades tout en les impliquant dans le mystère. Mohammed, Zyad et Rayanne, avec leur manière unique de mener les choses, apportaient une touche de légèreté et de divertissement à la recherche de la vérité.

Tous les indices semblaient étrangement mener à Amir. Les murmures s’intensifiaient parmi les élèves, des regards furtifs et des doigts accusateurs pointés discrètement en sa direction. Le pauvre garçon, enveloppé dans une bulle de confusion et d’incrédulité, se tenait là, les yeux écarquillés, incapable de comprendre pourquoi il était soudainement devenu le sujet de toutes les conversations.

Il était clair qu’Amir se sentait isolé, son visage affichant un mélange de détresse et d’indignation. ‘Pourquoi moi ?’ semblait-il dire, tandis qu’il scrutait la salle de classe à la recherche de soutien ou d’une quelconque forme de compréhension. C’était d’autant plus troublant pour lui qu’il ne retrouvait pas certaines de ses propres affaires, ajoutant à son désarroi.

Des chuchotements tels que ‘C’est sûrement lui, tous les objets disparus étaient près de son casier’ ou ‘Il a toujours eu l’air un peu étrange, non ?’ circulaient parmi les élèves, alimentant davantage la rumeur. La tension était palpable, chaque regard, chaque murmure semblant accuser Amir sans preuve, sans fondement.

À ce moment, Mohammed observait la scène avec une expression préoccupée. Il savait qu’il devait agir, se rappelant les paroles du hadith qu’il chérissait tant sur l’injustice des accusations sans preuve. Il se leva, prêt à prendre la défense d’Amir, armé de sa conviction et de son sens de la justice.

Il s’adressa à la classe avec une voix ferme mais bienveillante. ‘Le Prophète (paix et bénédictions sur lui) a dit : ‘Il est injuste d’accuser quelqu’un sans preuve certaine.’ Nous ne devons pas nous laisser emporter par des rumeurs ou des soupçons infondés.’ Ses paroles semblaient apaiser l’atmosphère tendue de la salle de classe.

Alors qu’il parlait, Mohammed aperçut quelque chose sous un banc. C’étaient les lunettes d’Amir, un peu abîmées mais avec les verres intacts. ‘Regardez ce que j’ai trouvé !’ s’exclama Mohammed en les ramassant. En remettant ses lunettes, Amir vit soudainement le monde beaucoup plus clair. Il se mit à rire en voyant ses amis avec leurs moustaches en papier et leurs loupes de détective. ‘C’est pour ça que tout le monde avait la même trousse que moi !’ réalisa-t-il. ‘Je n’arrivais pas à distinguer les miennes des vôtres sans mes lunettes !’

La classe éclata de rire en comprenant le malentendu, mais il y avait aussi un sentiment palpable de confusion et de remords parmi les élèves. Un à un, ils commencèrent à s’excuser auprès d’Amir pour les accusations infondées et les doutes qu’ils avaient eus. ‘Désolé, Amir, on n’aurait pas dû sauter aux conclusions,’ murmuraient-ils, leurs voix emplies de sincérité. Amir, avec une générosité d’esprit, accepta leurs excuses avec un sourire, dissipant l’air de malaise qui avait brièvement plané sur la classe.

Amir se tourna ensuite vers Mohammed avec gratitude. ‘Je te remercie, Mohammed, pour avoir résolu l’énigme. Tu es le détective du jour !’ dit-il en riant. Mohammed sourit, heureux d’avoir aidé son ami et d’avoir apporté une touche d’humour à la situation. Son intervention avait non seulement dissipé les fausses accusations mais avait aussi enseigné à tous une précieuse leçon sur la hâte des jugements et l’importance de chercher la vérité.

« Une paire de lunettes, un peu de patience, et voilà l’affaire résolue ! » conclut Mohammed, alors que ses camarades le félicitaient pour sa perspicacité et son sens de l’humour.

En rentrant chez lui, Mohammed raconta l’aventure à Oumi. « Tu sais, parfois, la vérité est juste sous nos yeux, mais on a besoin des bonnes lunettes pour la voir, » dit-il en riant. Oumi sourit, heureuse de voir son fils grandir en sagesse et en humour.

 

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Votre Soeur Filah

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