Super Qamis 10

Ce jour particulier, dans l’appartement familial situé au sein de la trépidante grande ville, notre jeune héros, allait bientôt apprendre une leçon inestimable sur la patience, cette vertu souvent négligée mais essentielle.

Alors que les premiers rayons du soleil filtraient à travers les rideaux de sa chambre, Mohammed se trouvait confronté à un petit chaos matinal. Ses affaires d’école étaient éparpillées, comme si un mini ouragan avait traversé sa chambre pendant la nuit. « Mais où est mon sac ? Et mes livres ? » s’exclama-t-il, fouillant sous le lit et derrière les meubles. Dans cette course contre la montre, Mohammed sentit sa patience s’effriter comme un vieux parchemin.

Pourtant, au milieu de cette agitation, les paroles sages de sa grand-mère lui revinrent en mémoire, claires et rassurantes : « La patience est une clé d’or, mon garçon. » Ces mots résonnèrent en lui, l’invitant à prendre une pause, à respirer profondément et à aborder le désordre avec un esprit calme et organisé.

Cette mésaventure matinale s’avéra être le début d’une aventure extraordinaire pour Mohammed. Ce jour-là, sa classe commençait un projet sur les valeurs humaines, et Mohammed, inspiré par les événements du matin, choisit de se concentrer sur la patience. Il était loin de se douter que cette décision allait transformer non seulement sa journée mais également sa façon de voir le monde.

Le deuxième jour, Mohammed fut confronté à un défi plus grand. Son ami Karim avait perdu son devoir et était très contrarié. Au lieu de s’énerver, Mohammed resta calme et l’aida à le retrouver. Ensemble, ils cherchèrent patiemment et le retrouvèrent enfin. « La patience mène à la victoire, » se rappela Mohammed, repensant à un hadith qu’il avait appris : Le prophète (paix et salut de Dieu sur lui ) a dit : » sache que ce qui t’a manqué ne t’a pas été destiné, et ce qui t’a touché n’avait pas à t’éviter ; Sache que la victoire vient après la patience, et le soulagement après l’angoisse ; et qu’avec la difficulté, il y a l’aisance. »

Le troisième jour, un test encore plus difficile l’attendait. Mohammed participait à un concours de peinture, mais son tableau ne se déroulait pas comme prévu. Au lieu de se décourager, il prit une profonde inspiration et continua, ajoutant des touches patientes et réfléchies à son œuvre.

Le quatrième jour, Mohammed fut testé en patience lorsqu’il découvrit que la tablette prêtée à son ami Marouane ne fonctionnait plus. Au lieu de la colère, il choisit la sérénité, cherchant des solutions en ligne. Patiemment, il essaya diverses méthodes et, après plusieurs tentatives, réussit à la réparer. « La patience, c’est surmonter les imprévus avec calme et résolution, » pensa-t-il.

Le cinquième jour, alors qu’il partageait ses expériences avec ses camarades de classe, il se souvint des enseignements de l’Islam sur la patience. « La patience est une lumière, » lui avait dit Abi.

Au fil des jours, Mohammed découvrit que la patience transformait non seulement ses actions, mais aussi sa manière de penser et de ressentir. Il apprit à gérer ses émotions, à attendre avec espoir, et à agir avec détermination et sérénité.

Un soir, alors qu’il regardait les étoiles depuis le balcon de son appartement, Mohammed comprit que la patience n’était pas seulement une vertu à pratiquer, mais un mode de vie à embrasser. Il se souvint de la phrase de sa grand-mère et sourit : « La patience, c’est vraiment une clé d’or. »

Ainsi, Mohammed devint un exemple de patience pour son entourage, inspirant ses amis et sa famille par son calme et sa persévérance. Chaque jour, il se rappelait que, dans la patience, se trouvait la clé d’une vie harmonieuse et épanouie.