Super Qamis 23

Dans l’appartement familial au sommet du gratte-ciel, Mohammed fut réveillé de manière spectaculaire par son père, Abi. « Debout, champion ! Aujourd’hui, tu vas briller sur le terrain ! » s’exclama Abi en ouvrant grand les rideaux, laissant le soleil inonder la chambre. Minou, surpris, bondit de la fenêtre avec agilité.

Mohammed, encore à moitié endormi mais déjà excité par le match, sourit à son père. « Je suis prêt, Abi ! Aujourd’hui, je vais marquer l’histoire du foot à l’école ! » dit-il en se levant d’un bond. Après ses invocations et sa prière matinale revigorante, Mohammed enfila rapidement son t-shirt à l’envers et mit des chaussettes dépareillées. « C’est mon style de footballeur unique ! » s’exclama-t-il en riant devant le miroir.

À la cuisine, une surprise attendait Mohammed. Oumi avait préparé un petit déjeuner spécial sportif, et Abi lui offrit un nouveau sac de sport. « Regarde, Mohammed, tout ce dont un futur champion a besoin est ici ! » dit Abi en lui montrant le sac.

Mohammed ouvrit le sac et ses yeux s’illuminèrent. À l’intérieur, il y avait des crampons d’un noir brillant avec des touches de couleurs vives, ressemblant à des éclairs prêts à frapper sur le terrain. « Ils sont incroyables, Abi ! Je vais être aussi rapide que l’éclair avec ça ! » s’exclama-t-il.

À côté des crampons, il y avait un maillot personnalisé. Le tissu était léger et respirant, orné de son nom et de son numéro favori. « C’est officiel, je suis le numéro 7 de l’équipe ! » dit Mohammed en admirant le maillot.

Et enfin, au fond du sac, il découvrit un ballon de football qui brillait comme un trésor. « Ce ballon est idéal pour des tirs précis et puissants, Abi. Il va directement dans les buts adverses ! » s’exclama Mohammed, impatient de l’essayer. « Wahou, c’est le kit ultime pour un footballeur ! barakAllah f fik, Abi ! » s’exclama Mohammed, les yeux brillants d’admiration.

Après le petit déjeuner de champion, Abi décida d’accompagner Mohammed à l’école pour assister au grand match. « Je n’allait pas manquer ça ! » dit Abi avec un sourire. Mohammed, ravi d’avoir son père à ses côtés, prit son sac de sport et ils partirent ensemble, discutant de tactiques de jeu et de l’importance du travail d’équipe.

Arrivés à l’école, l’excitation était palpable. Mohammed, reconnu comme le meilleur joueur, rejoignit ses amis Zyad et Rayanne. « Prêt à faire trembler le terrain ? » lança Zyad avec un clin d’œil. « Toujours, sauf si je trébuche sur mes propres lacets ! » rétorqua Mohammed, suscitant l’hilarité de ses amis.

Lors de la formation des équipes, Abdelhakim, le capitaine, choisit stratégiquement tous les meilleurs joueurs, y compris Mohammed. Cependant, l’atmosphère changea rapidement lorsque les autres élèves commencèrent à exprimer leur mécontentement face à cette sélection inéquitable. Des murmures de déception se répandirent parmi ceux qui se sentaient laissés pour compte.

Mohammed, observant la scène, Même s’il était flatté d’être choisi, il ne pouvait ignorer les regards abattus de ses camarades et sentit une pointe d’injustice. Il se rappela le hadith, du messager d’Allah paix et salut de Dieu sur lui « Aide ton frère, qu’il soit l’opprimé ou l’oppresseur, » et sut qu’il devait agir. S’avançant vers Ahmed, il lui dit avec tact : « Euh, Abdelhakim, tu prépares une équipe de super-héros ou quoi ? » demanda Mohammed en riant. Mais voyant la déception des autres, son sourire s’effaça. »Ahmed, on est tous ici pour s’amuser et apprendre. Ne penses-tu pas que des équipes équilibrées seraient plus justes ? On pourrait tous profiter du jeu et montrer nos talents. »

Abdelhakim, d’abord surpris par l’intervention de Mohammed, réalisa que l’équité était plus importante que de gagner à tout prix. Il accepta de mélanger les équipes, redistribuant les joueurs pour un match plus équilibré.

Le match qui s’ensuivit fut un exemple exceptionnel de sportivité et d’équité. Chaque joueur, indépendamment de son niveau, put contribuer et prendre plaisir au jeu. Abi, observant depuis les gradins, ne put s’empêcher de sourire, fier de l’attitude de son fils.

À la fin du match, tous les joueurs, épuisés mais satisfaits, se réunirent pour célébrer. « Aujourd’hui, on a tous gagné quelque chose de plus grand que le match : le respect et la camaraderie, » déclara Mohammed.

En rentrant à la maison, Mohammed et Abi discutèrent des moments forts du match. « Tu as vraiment fait la différence aujourd’hui, Mohammed. Tu as été un leader, pas seulement sur le terrain, mais dans les valeurs que tu as défendues, » dit Abi avec admiration.

Mohammed s’endormit ce soir-là en se sentant non seulement comme un joueur talentueux, mais aussi comme un véritable artisan de l’esprit sportif, ayant apporté justice et joie sur le terrain de football.